Catherine Samba : «Une grande pro de l’assurance», selon Patrick Lucas

Il y a encore neuf mois, celle qui vient de prendre officiellement les fonctions de présidente par intérim de Centrafrique dirigeait la filiale locale de Gras Savoye. Patrick Lucas, président du conseil d’administration du courtier français, ne tarit pas d’éloges sur cette «grande professionnelle du monde de l’assurance», titulaire d’une licence en sciences de l’information et d’un DESS en droit des assurances, obtenu à Paris II-Assas, et ayant travaillé une vingtaine d’années aux AGF de son pays, devenues Allianz. Depuis la création, en 2008, de la filiale centrafricaine du leader français du courtage, «elle a su déployer ses capacités techniques et managériales. C’est une femme souriante, optimiste, précise, méthodique, qui a dirigé et parfaitement bien géré notre filiale centrafricaine».

Des qualités d'écoute exceptionnelles

Une femme d’affaires, donc, qui détient d’ailleurs une partie du capital du cabinet de courtage, et qui, selon Patrick Lucas, dispose de toutes les qualités qui font merveille dans les métiers de l’assurance, et plus particulièrement ceux du courtage. «Elle est ferme, intègre, positive et cherche toujours à servir les autres. Elle sait créer le consensus et possède une grande intelligence situationnelle grâce à une capacité d’écoute exceptionnelle. Des qualités qui l’ont servie dans son travail de courtier et qui l’aideront sûrement face au défi qu’elle relève aujourd’hui».

Coup de projecteur sur Gras Savoye

De tels talents risquent-ils de manquer au courtier, même si, globalement, la mission de présidente centrafricaine de transition confiée à Catherine Samba-Panza offre un coup de projecteur inattendu sur son métier ? «Plus tôt sa mission se terminera, plus nous serons heureux. Tout d’abord pour la Centrafrique, qui démontrera ainsi qu’elle est sortie de sa situation conflictuelle, mais aussi pour Gras Savoye, car, je l’espère bien, Catherine Samba-Panza reviendra parmi nous», confie Patrick Lucas.

Cependant, dans cette zone du globe où le leader français est implanté depuis 40 ans dans, désormais, 31 pays, cet épisode de l’histoire centrafricaine est un atout, car «il met en évidence la valeur des dirigeants de notre groupe et démontre la confiance que nous plaçons dans les managers locaux». Une confiance telle que Patrick Lucas conclut dans un sourire : «Si en France, nous rencontrons des problèmes, peut-être faut-il aller chercher un courtier !»