Ace crée un groupe de travail européen pour accentuer son déploiement dans le secteur du luxe

La compagnie d’assurance Ace vient de mettre en place un groupe de travail dédié à l’industrie du Luxe. Point particulier : la France s’inscrit en chef de file de ce projet. Elle représente en effet le pays européen ayant le plus grand nombre de clients dans ce secteur. Pour l’heure, trois pays accompagnent la succursale française dans cette démarche : l’Allemagne, la Suisse et l’Italie.
Créer une cartographie des risques
Grâce à ces travaux, Ace souhaite ainsi créer une cartographie fine des risques et des solutions d’assurances ayant cours dans ce secteur. Un des objectifs de la compagnie : définir les bonnes pratiques applicables notamment dans le cadre des programmes internationaux propres au secteur du luxe (
conformité , adaptation aux réglementations juridiques et fiscales au niveau local). A terme, l'assureur devrait élargir notamment la liste des pays membres du groupe de travail.Pour appuyer sa volonté de déploiement sur ce secteur d’activité et démontrer que les entreprises du secteur ont besoin d’être accompagnées, Ace présente, en parallèle de cette création, une étude menée auprès de 45 risk-managers du domaine du luxe, basés dans neuf pays européens.
La réputation comme risque n°1
Ces derniers sont 75% à estimer que la réputation est l’actif le plus important de leur entreprise et 80% à penser que ce risque est plus difficile à gérer que les risques traditionnels. De plus, ils sont environs 60% à juger que la mondialisation entraîne une plus grande interdépendance des risques. Au niveau des obstacles à une bonne gestion du risque réputation, les risk-managers interrogés identifient l’absence d’outils et de processus (64%), les carences de budget (62%) ainsi que le manque de temps et d’attention de l’équipe de direction (56%) et le manque de ressources humaines et de compétences (56%).
Les gestionnaires du panel classent en tête des risques susceptibles d’avoir le plus grand impact financier sur leur activité dans les deux prochaines années, le
risque environnemental (60%), les dangers liés aux voyages d’affaires (53%) et la responsabilité des dirigeants (47%).Une gestion sophistiquée
«Le secteur du luxe est toujours en croissance même si l'on note un récent ralentissement. Toutefois, cette croissance s’accompagne de nouveaux risques et avec la mondialisation, les risques dépassent les limites des territoires. Ainsi, un sinistre dans une usine en Inde ou en Chine peut déclencher une série d’événements entraînant des pertes financières, une mise en cause de la responsabilité des dirigeants et une perte de réputation. Ces risques sont encore plus exacerbés dans un monde où la presse et les médias sociaux sont actifs 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. Avec toutes ces nouvelles menaces qui pèsent sur les entreprises du luxe, la gestion des risques devient très sophistiquée», conclut Olivier Roussel, directeur Grands Comptes pour Ace en France.
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