Directive intermédiation : les agents généraux réagissent à leur tour

Après la Chambre syndicale des courtiers d'assurances (CSCA), c’est au tour de la Fédération nationale des syndicats d’agents généraux (Agea) d’exprimer son point de vue sur le projet de révision de la directive intermédiation dans un communiqué diffusé le 3 juillet. La Fédération se dit favorable aux grands principes du texte tels que l’élargissement du champ d’applications de certaines dispositions à tous les intervenants du marché ou encore l’obligation de formation continue, un sujet sur lequel Agea investit depuis plusieurs années.
En revanche, sur certains points et notamment celui de la transparence en matière de rémunération, la Fédération considère que la directive ne répond pas aux objectifs de mise en place de conditions de concurrence équitables et d’amélioration de l’information fournie aux consommateurs. « Les informations sur la rémunération sont impossibles à comparer d’un intervenant à l’autre, d’un réseau à l’autre, d’une situation à l’autre. En noyant le client sous des informations surabondantes, alors même qu’il ne l’a pas demandé, on détourne son attention des informations réellement utiles : la qualité de l’intervenant qu’il a en face de lui, les garanties et prestations proposées, le montant de prime », estime Hervé de Veyrac, le président d’Agea.
Comme la Chambre syndicale des courtiers d'assurances (CSCA), la Fédération des agents généraux précise dans son communiqué qu’elle travaillera de concert avec le Bureau international des producteurs d’assurance et de réassurance (Bipar), afin de faire évoluer le texte pour qu’il soit « plus en phase avec les objectifs affichés » et qu’il tienne compte « des réalités du marché de l’assurance et des intermédiaires ».
Directive intermédiation : les agents généraux réagissent à leur tour
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