« SwissLife va accélérer son développement dans la prévoyance »
« Nous avons déjà tous les outils nécessaires. La seule chose dont nous avons besoin, c'est de stabilité fiscale. » PDG de SwissLife France, Charles Relecom n'est pas forcément emballé par le nouveau contrat d'assurance vie euro-croissance proposé par le rapport « Berger-Lefebvre », et critique implicitement les mesures fiscales envisagées sur les plus gros contrats. « Une assurance vie à deux vitesses serait dangereuse », a déclaré le dirigeant de la compagnie, lors d'une rencontre avec l'Association nationale des journalistes de l'assurance (Anja).
Autre réforme d'actualité, la généralisation de la complémentaire santé devrait avoir un impact à hauteur de 250 M€ pour la compagnie, majoritairement tournée vers les contrats individuels. « Je ne suis pas inquiet concernant l'avenir de SwissLife », a toutefois déclaré Charles Relecom, qui n'en dénonce pas moins les clauses de désignation et le « monopole des institutions de prévoyance ». Concrètement, la compagnie a décidé « d'accélérer son développement dans la prévoyance » et n'écarte pas des partenariats, en soulignant ses « atouts », notamment ses plates-formes de gestion.
Selon Charles Relecom , le projet « Hamon » de résiliation des contrats auto et MRH à tout moment est « administrativement une usine à gaz » qui devrait renchérir les coûts de gestion de 15 à 20% et conduire à une forte hausse de la non-assurance.
Interrogé sur le dossier Assor, le dirigeant a évoqué un préjudice d'environ 1 M€, sachant que le courtier était « un partenaire relativement récent ». La compagnie a décidé de renforcer ses moyens de contrôle, mais Charles Relecom a implicitement questionné le rôle de l'ACP : « Comment une telle affaire a-t-elle pu se produire dans ce pays où il existe tant de contrôles ? »
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