Verspieren à la conquête du marché de l'assurance spatiale
Le courtier français annonce la signature d'un nouveau contrat avec l’Agence spatiale européenne et Arianespace. Verspieren entend se développer sur un marché trusté par les courtiers internationaux.

Verspieren fait un pas de plus dans le secteur spatial. Le courtier français annonce, en effet, avoir signé un nouveau contrat avec l’Agence spatiale européenne (ESA). Celui-ci prévoit la mise en place de deux programmes afin de couvrir la responsabilité civile professionnelle et la responsabilité civile d'exploitation de l'ESA et d'Arianespace, sa société spécialisée dans les systèmes de lancement spatiaux. Ces programmes seront effectifs à partir du 1er janvier 2018. « Jusqu’à maintenant, l'ESA n'avait encore jamais souscrit une assurance de RC pro », souligne Verspieren.
Verspieren a fait son entrée sur le marché du spatial en 2014, en devenant le courtier du Centre national d'études spatiales (CNES) pour l'ensemble des ses lignes responsabilité civile. Par la suite, en 2016, Verspieren a remporté l'appel d'offres lancé par l'ESA (maître d'ouvrage) et le CNES (maître d'oeuvre) afin de sélectionner les assureurs tous risques couvrant, sur différents plans (chantiers, montage, essai, dommages ouvrage et responsabilités civiles décennales), la construction du futur pas de tir de la fusée Ariane 6 en Guyane. Un chantier estimé à près de 600M€.
Assurance spatiale : le marché se libère
«Ces succès constituent un véritable gage de confiance de nos clients, d'autant plus que les risques de responsabilité civile sont éminemment sensibles. Alors que le secteur spatial fait historiquement l'objet d'une situation assurantielle quasiment monopolistique, nous sommes en train de rebattre les cartes en jouant pleinement notre rôle de courtier conseil» , explique Micheline Galpin-Bagage, directeur chargée de mission chez Verspieren. En interne, on ajoute même que les trois acteurs (ndlr : Marsh, Aon, Willis) qui se partageaient quasiment le marché mondial de l'assurance spatiale vont être bousculés. «Avec les montages que nous proposons, ils vont être contraints de revoir leurs offres »...
Par ailleurs, le groupe s'attend à « une montée en puissance des opérateurs privés » et donc à « un développement soutenu des besoins en matière d'assurance des risques spatiaux, en particulier en ce qui concerne les lancements de nano-satellites. »
Selon le courtier français, le marché mondial de l'assurance spatiale représente, en 2017, 650 M$ de primes collectées.
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