Les journées du courtage s'ouvrent sur fond de crise financière

Devenu incontournables au fil des éditions, les Journées du courtage s'ouvraient aujourd'hui sur fond de crise financière. Pour la traditionnelle plénière des présidents des entreprises d'assurance, Jean Azéma (Groupama), Jean-Claude Seys (Covéa) et Patrick Werner (La banque postale) sont montés à la tribune pour exprimer leur vision de la tourmente qui secoue actuellement la finance mondiale. « Nous ne sommes que des représentants de sociétés non-cotées », ironisait Jean-Claude Seys. Pour sa part, le directeur général de Groupama a prévenu : « si l'assurance résiste mieux que les banques à la crise actuelle, il est nécessaire de regarder de près le régime prudentiel en préparation (Solvabilité 2). Dans la banque, l'application concomitante des normes comptables IFRS et de Bâle 2 n'a pas amélioré la situation, au contraire. Les mêmes causes auront les mêmes effets dans l'assurance ». Patrick Werner a du en plus argumenter face à des courtiers pour le moins inquiets de voir son établissement investir l'assurance dommages.
Après ces visions macroéconomiques, les Journées du courtage ont abordé des sujets plus proches de l'activité quotidienne des courtiers. La deuxième plénière du jour évoquait le sujet majeur du contrôle des intermédiaires avant les deux tables rondes de la journée de clôture, demain mercredi, autour d'une part des offres des compagnies et des besoins des courtiers en 2008-2009 et d'autre part de l'évaluation des cabinets et des rachats opérés par les compagnies.

Voir aussi : La dernière édition des journées du courtage