Les risques politiques en tête des inquiétudes identifiées par les risk-managers (Etude Ferma)

Provenant de 21 pays européens, 850 risk-managers ont répondu à la dernière enquête que vient de publier la Fédération européenne des associations de risk-management (Ferma). Dédiée à la gestion des risques et des assurances, l'étude Ferma 2014 révèle que les risques politiques font un grand bond en avant au niveau des inquiétudes des gestionnaires de risques. Ils passent ainsi de la 10e place en 2012 au premier rang du top 10 des risques 2014. Le risque de réputation gagne lui deux positions pour se hisser second de ce classement. Les problématiques liées à la compliance complètent le podium.
Une maîtrise réellement à optimiser
Pour cette édition, la fédération européenne a questionné ces gestionnaires de risques européens sur la maîtrise qu'ils avaient des dix risques référencés dans ce top. Les risk-managers concèdent ainsi avoir un faible niveau de satisfaction concernant la maîtrise de six risques présents dans ce classement : les risques politiques, les changements législatifs et réglementaires, la conformité juridique et réglementaire, la concurrence et l'environnement économique, la stratégie de marché et les ressources humaines.
Leur niveau de satisfaction est moyen en ce qui concerne la gestion des risques suivants : réputation, définition et pilotage de la stratégie et dette/cash-flow. Seule la gestion du risque qualité (design, sécurité et fiabilité des produits et services) remporte un niveau de satisfaction élevée.
En contact direct avec le conseil d'administration
En termes de représentativité des risk-managers au sein des entreprises, l'enquête révèle qu'ils sont de mieux en mieux identifiés au sein des organisations. Pour preuve, 84% d'entre eux rapportent directement au conseil d'administration ou à la direction générale, parmi lesquels 45% à une fréquence pluriannuelle.
Au niveau de la participation aux différents défis de leur entreprise, ils sont 57% à être impliqués dans des enjeux éthiques, juridiques et de compliance, 55% à être partie prenante dans les missions d'audit et de contrôle internes, 52% à intervenir dans le cadre de dossiers de fusions et acquisitions et 35% à être impliqués dans la définition du business plan stratégique. «L'approche du risk-management a gagné en maturité. Les risk-managers sont en effet encore plus impliqués dans le pilotage optimisé des captives et s’inscrivent dans une démarche de contrôle budgétaire. Positionnement qui implique aussi l’utilisation croissante de prévention de risques et une meilleure identification des risques d'interruption d'activité et des plans de continuité associés», explique Régis Demoulin directeur commercial d’Axa Corporate Solutions, un des assureurs partenaires de l’enquête menée par la fédération européenne.
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