Rencontres de l’Amrae : des négociations ouvertes avec le Gareat

La première journée des 21^ème Rencontres de l’Amrae a donné lieu à de nombreux échanges et déclarations, dont le lancement de la certification du risk manager, la signature à venir d’une charte tri-partite entre l’Amrae, la CSCA et la FFSA ou encore l’annonce réaffirmée de l’intérêt du marché du grand risque envers les ETI et PME.

Concernant le risque terrorisme et attentat, le Gareat a mis en place une cellule de réflexion portant sur les tarifs, à la demande de l’Amrae. En effet, les entreprises en tant qu’assurés s’interrogent sur l’utilisation des quelque 2 milliards d’euros de primes collectés depuis la création de ce GIE de réassurance, fondé à la suite des attentats du World Trade Center. « Actuellement, à chaque prime dommages de l’entreprise, celle-ci verse obligatoirement, en sus 18 %, pour le risque terrorisme, rappelle Yvon Colleu, trésorier de l’Amrae et directeur central des risques de Bouygues SA. Or, le système original mis en place en France ne prend pas en compte les risques réels ».

Un système « à la française »

L’Amrae salue une prise de conscience de l’ensemble des acteurs concernés allant dans le sens du changement. « Dans ce contexte, l’Amrae demande à la fois de revoir le tarif mais également d’opter pour un système de capitalisation afin que chaque année semble effacer la précédente », poursuit Yvon Colleu, alors que Gilbert Canameras, le président de l’Amrae souligne qu’ « il ne s’agit pas de remettre en cause le système à la française, mais de le faire évoluer ».

L’Argus en direct depuis l’Amrae

Parallèlement, l’Argus de l’assurance a conduit de nombreuses interviews au cours de cette première journée, dont Bruno Rousset, pdg d’April ; Philippe Rocard, directeur général d’Axa Corporate Solutions ; Jeff Moghrabi, directeur général d’Ace France ou encore Bruno Vesval, président du directoire de Texa et Thierry Masurel, directeur général pour l’Europe du Sud de FM Global.