EDICourtage 2.0. : Dominique Sizes (Verspieren) passe le témoin à Frédéric Serres (Axa)
Ancien président de la Chambre syndicale des courtiers d'assurances (CSCA), Dominique Sizes oeuvrait au déploiement d'EDICourtage 2.0, solution informatique commune aux assureurs et courtiers. Il cède aujourd'hui la présidence de cette entité à Frédéric Serres qui travaille chez Axa Particuliers et IARD Entreprises.

Le timing est parfait. Le changement d’ère qui s’est opéré le 13 décembre 2017 à la tête de NetproAssur, société éditrice d’EDICourtage 2.0., correspond à l’envol de cet outil de place chargé de régir les flux informatiques entre assureurs et courtiers. De fait, après avoir œuvré sur un front plus politique, au moment de la création de la plateforme technologique en 2011, auprès des assureurs pour écrire les normes de place, puis de Bruxelles pour obtenir la permission à la solution de fonctionner, Dominique Sizes tire sa révérence.
Membre du Conseil d’administration du courtier Verspieren et de la fédération européenne des intermédiaires d'assurance (BIPAR), Dominique Sizes cède son mandat de président de NetproAssur à Frédéric Serres, directeur à la direction service clients auto corporel d’Axa Particuliers et IARD Entreprises. Il prendra ses fonctions le 1er janvier 2018 et sera épaulé par Arnaud Gauvrit, secrétaire général du groupe France Courtage et trésorier de la chambre syndicale des courtiers d’assurance (CSCA) qui deviendra alors directeur général pour un mandat respectif de deux ans.
12 assureurs dans la ronde
« J’ai rempli ma mission », s’est félicité Dominique Sizes. Et les chiffres lui donnent raison. La petite structure d’origine créée par la CSCA devenue, en avril 2014, une société détenue à 50% par le syndicat professionnel et à 50% par ABT (Assureurs Beta Testeurs regroupant Allianz, Axa, Generali et MMA) est passée de 64 courtiers utilisateurs auprès de 5 assureurs avec un volant de 434 000 messages échangés fin 2013 à 300 courtiers utilisateurs (dont tous les grands courtiers) auprès de 12 assureurs (Thélem, AIG, SADA ou encore Hiscox ont intégré le système) avec un total de 2,8 millions de messages échangés fin 2017 !
Nouveau président, nouvelles plateformes
Directeur des opérations depuis le lancement d’EDICourtage, Laurent Perret compare le système à un « centre de tri postal informatique », générateur de gain de temps, voire vital pour les cabinets de taille modeste qui n’ont pas les ressources pour employer un collaborateur aux seules tâches de saisies administratives. Car EDICourtage permet d’automatiser l’émission et le règlement de primes, l’envoi des bordereaux de commissions ou encore les mises en demeure. « On va généraliser la partie sinistre », annonce Laurent Perret.
La plateforme vient d’être entièrement refondue suite à un appel d’offres remporté par EquensWorldline, une filiale d’Atos. « L’idée c’est que le courtier qui l’utilise soit d’office en conformité », précise Dominique Sizes. Le coût de l’outil varie en fonction du CA pour les assureurs et de la taille du cabinet pour les courtiers. Comptez 600€ par an en moyenne pour un petit cabinet. « Nous avons le comportement d’un GIE », glisse le nouveau président. Une autre plateforme propose aussi la signature électronique. Les deux outils prennent en compte les contraintes règlementaires liées à RGPD.A venir : la signature électronique des contrats de co-assurance qui prennent 3 mois manuellement…
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