[Dossier] L’automobile dans la tourmente des événements naturels

Dans l’Union européenne, l’été 2022 a été marqué par une chaleur et une sécheresse extrêmes suivies d’orages violents accompagnés de fortes grêles. Les conditions chaudes et sèches ont aussi alimenté les incendies de forêt(8 000 km2 brûlés). En France, pour suitl’ Observatoire permanent des catastrophes naturelles*, les tempêtes de grêle (bien que localisées) ont engendré 6,8 Md€ de pertes globales (assurées à 78 %). Les nombreux orages de grêle de mai à juillet ont impacté près de 370 000 véhicules assurés en dommages, évalue la Fédération française de l’expertise automobile (FFEA, CP29 août 2022).Les 20et 22mai 2022, les deux vagues orageuses qui frappaient de la Vendée au Nord, puis du Sud-ouest au Centre, « ont occasionné 93 000 sinistres pour un coût estimé de 323 millions d’euros:131millions d’eurossoit41%pourles automobiles et127millions d’euros pour les habitations soit 39 %, informe France Assureurs (CP Paris, le 8 juin 2022). Les assureurs se sont rapidement mobilisés pour faire face à l’afflux de déclarations de sinistres ». 131 millions d’euros de sinistres en deux jours ! Bien que souvent absent des statistiques sur les catastrophes naturelles ou autres événements climatiques, redoutables et redoutés, le secteur de l’automobile n’est pas épargné bien sûr. Trois régimes d’assurance s’y côtoient, qui pourraient croiser la loi de 1985 sur les accidents de la circulation puisque les voitures emportées bougent. Il était impossible de faire l’impasse sur un sujet, malheureusement brûlant d’au moins une actualité par jour à l’échelle mondiale

comme en informe le site de l’observatoire CatNat.net. Les doux prénoms donnés aux tempêtes et autres cataclysmes(Gérard, Ian,

Ciara, Inès,…) cachent des sinistres à n’en plus finir qui, espérons, n’atteindront pas les limites de l’assurable et du réassurable. 

 

* Bilan mondial en 2022, publié le 11 janvier 2023 sur Catnat.net