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La concentration continue du marché de l’assurance ne doit pas empêcher ces géants en construction de gagner en flexibilité, ont assuré les directeurs généraux de Generali France Jean-Laurent Granier et des groupes Humanis et Malakoff Médéric Thomas Saunier, en clôture de la 29e édition de Reavie.

« Aucun doute que le futur MMH sera une entreprise agile malgré sa taille. » Thomas Saunier, directeur général de Malakoff Médéric et depuis peu d’Humanis, en est persuadé : la constitution du futur groupe issu du rapprochement entre ces deux entités, pesant près de six milliards d’euros de cotisations, n’alourdira pas le fonctionnement de cette structure.
Réorganiser... et trouver de réelles synergies
La constitution de nouveaux géants de l’assurance en France (Aésio-Macif, groupe Vyv, MMH…) renforce le risque de créer des entreprises à l’organisation incertaine. Dans un monde de l’assurance de personnes aux offres en voie d’homogénéisation, réglementation oblige, l’agilité devient un maître-mot pour se différencier…
Jean-Laurent Granier, directeur général de Generali France, est revenu durant la conférence de clôture de la 29e édition de Reavie sur la réorganisation qu’il a insufflée en avril dernier. L’entreprise est désormais réorganisée autour de cinq marchés-cibles : protection sociale des indépendants, protection sociale des entreprises, IARD particuliers, IARD entreprises et épargne. « Notre organisation tout entière est désormais tournée vers l’efficacité des segments de marché que nous servons », a-t-il assuré. Thomas Saunier mise de son côté sur les « synergies » attendues avec la constitution du futur groupe provisoirement surnommé MMH, « pour être compétitif dans un marché (NDLR : de l’assurance de personnes) qui l’a rarement autant été ».
Les deux groupes comptent aussi sur l’écosystème start-up pour fluidifier leur fonctionnement. Generali France, historiquement doté d’une stratégie multi-partenariale, n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. « C’est au sein de Generali, avec Altaprofits, qu’a par exemple été conclu le premier contrat d’assurance vie en ligne », a souligné Jean-Laurent Granier. La filiale française de l’assureur italien assure recevoir une centaine de candidatures de start-ups par an, mais est sélective dans ses choix.
Les start-ups, pour aider à évoluer
« Il leur faut, outre un bon business-model, être pratico-pratique dans la mise en œuvre de l’offre assurantielle… et que la valeur ajoutée soit évidente pour le client », a-t-il ajouté. Generali France s’est ainsi récemment associé à Leocare, sur le créneau de l’assurance à la demande en auto et MRH, ainsi qu’à Otherwise, qui veut relancer le sillon de l’assurance collaborative en santé et chats/chiens – avec d’autres perspectives de développement.
De son côté, Malakoff Médéric s’est déjà associé à des start-ups comme +Simple ou Utwin sur la distribution en digital : il a surtout, à l’occasion de Reavie 2017, officialisé le lancement d’un fonds d’investissement avec IdInvest ciblé sur les assurtech et fintech, alimenté à hauteur de 150 millions d’euros. « Avant ce fonds, nous recevions déjà une centaine de candidatures pour financement… par mois », a assuré son directeur général Thomas Saunier.
L’intégration d’un écosystème start-up au sein de ces groupes pesant des milliards d’euros de cotisations se fait par étapes – question d’évolution des mœurs. « Dans notre industrie, lancer un produit se fait en six mois, changer un système d’information en trois ans… et changer de culture en cinq ans minimum », illustre Thomas Saunier. Autant commencer le plus tôt possible…
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